Cet article sur la « slow life » me trotte dans la tête depuis quelques temps.
Comme je vous expliquez dans mon article « Mais vous en vivez?« , pour vivre de mon activité, j’ai choisis de vivre simplement, de réduire mes besoins financiers. Ce choix de vie, passe aussi par l’envie de ralentir le rythme.
Une vie slow…
Mais qu’est ce que la slow life, ou vivre lentement?
Pour moi, c’est:
- Prendre le temps de vivre.
- Aller à l’essentiel, ne pas tout faire, mais seulement ce que l’on a vraiment envie.
- Ne pas s’encombrer du superflu.
- Écouter son corps et ses besoins, son rythme, ses cycles.
- Vivre en adéquation avec la nature.
Être au lieu d’avoir…
Pour me permettre d’avoir ce rythme de vie, le choix le plus important, que petit à petit j’ai mis en place, c’est de réduire mes besoins financiers.
Avec le temps, j’ai appris à vivre avec moins, à consommer moins. Ma garde robe ne déborde plus de vêtements non portés, dans mes placards je ne possède que ce dont j’ai réellement besoin et que j’utilise régulièrement. Dans ma salle de bain, je n’ai que peu de produit. Même à l’atelier, j’essaie de n’avoir que peu d’outils.
Récupérer, réparer ou même ne pas acheter, parce qu’on peut faire autrement, on peut faire sans.
Vivre avec moins pour vivre mieux. Se satisfaire de ce que l’on a. Profiter de ce qui réellement important, mais qu’on a souvent tendance à oublier dans la frénésie de nos vies.
Vivre « slow life » pour une vie plus écolo…
Ce choix de vie a été de paire avec la prise de conscience de la problématique écologique.
Moins acheter, permet de moins travailler mais aussi de moins impacter notre environnement, de créer moins de déchet.
Prendre le temps de se déplacer à vélo et n’avoir qu’une voiture pour 4, c’est moins polluer notre atmosphère.
Prendre le temps de faire son propre potager, pour manger local et sans pesticide.
Cet article, j’ai mis du temps à l’écrire. Commencer l’écriture, m’a poussé à me poser des questions, mais suis je vraiment slow life?
Est ce que je prend vraiment le temps de vivre?
En juillet dernier, j’ai du aller chez le médecin, j’avais mal à la main et au poignet droit et verdict: tendinite!
Une tendinite de fatigue, une douleur chronique que j’avais occulté, parce qu’il faut bien travaillé, jusqu’au jour ou la douleur est devenue insupportable, et que même tenir la main de mes enfants était douloureux….
Alors la réponse est oui, je suis quelqu’un qui prend le temps de vivre, mais parfois non, je ne suis pas parfaite, et j’ai encore une grande marge de progression.
Pour moi vivre doucement n’est pas une finalité mais un chemin pour vivre mieux.
Très beau texte Émilie ! De mon côté même au cours d’une journée très chargée, j’essaye de prendre du temps pour admirer un arc en ciel, un joli paysage, m’arrêter pour discuter avec une mamie, m’assoir pour manger mon sandwich…Cela me permet de prendre le temps de vivre, comme des petites bulles de sérénité.
Merci Paulette pour ton commentaire. C’est un peu ça l’idée, prendre le temps de s’émerveiller des moments simple de la vie.